Louis de Funes

Louis de Funes, acteur avec un majuscule

Louis de Funes, acteur avec un majuscule

Aujourd’hui, je voudrais me souvenir de mon acteur préféré, un acteur avec un A majuscule, pour beaucoup de personnes il est associé : à l’enfance, à la maison, à l’humour pétillant, dans lequel il n’y a pas une goutte de vulgarité.

Louis de Funès est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie (une des 36 communes du département des Hauts-De-Seine, située au nord-ouest de Paris sur la rive gauche de la Seine). Nom complet – Louis Germain David de Funes de Galarza, père de l’acteur Carlos Luis, ancien avocat de Séville, devenu tailleur de diamants au moment de la naissance de son fils. La mère, Leonor Soto Reguera, était d’origine espagnole et portugaise.

Le jeune Louis de Funes s’intéressait au dessin et au piano. Il abandonne ses études et exerce divers métiers, notamment comme pianiste de jazz à Pigalle, faisant rire ses clients à chaque fois qu’il fait des grimaces. Parallèlement, le futur comédien étudie le théâtre pendant un an dans une école de théâtre. Où ils ont noué des contacts utiles, notamment avec Daniel Gelin.

Pendant l’occupation de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, il poursuit ses études de piano dans une école de musique, où il tombe amoureux d’une secrétaire nommée Jeanne de Maupassant, la petite-nièce de l’écrivain Guy de Maupassant. Elle tomba amoureuse d’un «jeune homme qui jouait du jazz comme un dieu», ce qui conduisit à leur mariage, qui eut lieu en 1943, et ils eurent deux fils, nés respectivement en 1944 et 1949.

Funes a continué à jouer du piano dans les clubs, sachant qu’un acteur petit, chauve et maigre n’était pas particulièrement nécessaire. Son épouse et Daniel Gelin l’ont soutenu jusqu’à ce qu’il réussisse à surmonter une série de malchance et à se lancer dans le cinéma. Il fait ses débuts au cinéma en 1945, à l’âge de 31 ans, et joue au cours des vingt années suivantes près d’une centaine de rôles au cinéma.

Louis de Funès accède à une renommée internationale dans les années 1960 grâce à ses rôles dans des comédies farfelues comme Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) et la trilogie Fantômas (1964). Il incarne avec brio le drôle de policier français, dont l’hyperactivité joyeuse, la colère incontrôlable et le rire caustique produisaient un effet hautement comique.

Funes a été élu acteur le plus aimé de France en 1968 et est resté très populaire en Europe tout au long des années 1970. Il a également continué à jouer sur scène au cours de sa carrière de star de cinéma et était connu pour son travail scénique dans le théâtre classique français. Funes a joué un rôle important dans l’adaptation cinématographique de pièces de théâtre telles que « L’Oscar continue », « L’Avare » de Molière et d’autres pièces.

Surnommé « L’Homme aux quarante visages par minute », Louis de Funès a joué de petits rôles dans plus de quatre-vingt films avant de décrocher ses premiers rôles principaux, devenant finalement l’un des principaux comédiens français. Il a joué avec les grands acteurs français de l’époque, dont Jean Marais et Demongeau dans la trilogie Fantômas, mais aussi Jean Gabin, Fernandel, Bourville, Coluche, Annie Girardot et Yves Montand. La collaboration de Funes avec le réalisateur Gérard Oury a donné naissance à un tandem Funes-Bourville inoubliable.

Il collabore avec Claude Zidi, lui donnant un personnage à la Charles Duchmain, plein de nuances et de franchise, dans « Une aile ou une jambe » (sur le titre VHS « Le Dégustateur »), qui est peut-être le meilleur de ses rôles, avec le Trilogie « Fantômas », « Petit Baigneur » et « La Reine des Neiges ».

Son fils Olivier de Funes, tout comme son père, a tenté de devenir acteur, mais sa carrière d’acteur fut courte, il devint plus tard pilote d’Air France, un autre fils, Patrick de Funes, devint médecin.

Louis de Funès était également rosiériste et en son honneur la variété de roses fut nommée « Rose Louis de Funès ». Il est décédé d’une crise cardiaque et des complications d’un accident vasculaire cérébral le 27 janvier 1983 à Nantes, en France. Il fut enterré au cimetière du Cellier et un monument lui fut érigé dans la roseraie du château de son épouse.