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Les parents du garçon m’ont demandé de ne pas manger dans l’avion — mais j’ai expliqué pourquoi je ne pouvais pas le faire

Des parents impolis m’ont demandé de ne pas manger dans l’avion — « au cas où leur enfant ferait une crise ». Mais je les ai calmement remis à leur place.

Je m’appelle Élisabeth, et je suis satisfaite de ma vie. Je suis consultante en marketing et je voyage souvent à travers le pays pour aider des entreprises à revoir leur stratégie. L’année dernière, j’ai visité 14 villes. Les vols, les hôtels et les valises font partie de mon quotidien.

Mais il y a une chose à laquelle je dois toujours faire attention : je suis diabétique de type 1. Je vis avec ce diagnostic depuis l’âge de 12 ans, et je dois surveiller constamment ma glycémie, transporter de l’insuline et toujours avoir une collation sur moi.

Ma maladie ne me définit pas, mais elle exige de la discipline et de la compréhension de la part des autres. En général, je n’ai aucun problème : mes amis, collègues, et même les membres d’équipage font preuve de bienveillance.

Mais pas ce jour-là.

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Lors d’un vol entre Chicago et Seattle, j’ai commencé à me sentir étourdie, avec des tremblements dans les mains — ma glycémie était en chute libre. Je me suis assise à ma place près du couloir, à côté d’un couple et de leur fils d’environ neuf ans. L’enfant était absorbé par sa tablette, et avait l’air plus gâté que sensible.

Quand j’ai sorti une barre protéinée de mon sac pour stabiliser mon état, la mère m’a demandé de… ne pas manger.

— Notre fils est très sensible, dit-elle en désignant la nourriture. Il pourrait faire une crise. Mieux vaut éviter de le provoquer.

J’ai tenté d’expliquer calmement, mais elle m’a coupée :

— Ce n’est qu’un vol de trois heures. Vous pouvez bien attendre.

J’ai rangé la barre, pensant patienter jusqu’au passage du chariot. Mais quarante minutes plus tard, quand j’ai demandé un soda et une collation à l’hôtesse, le père est intervenu :

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— Pas de nourriture ni de boisson dans cette rangée. Notre fils ne supporte pas que quelqu’un mange à côté de lui.

L’enfant, lui, continuait tranquillement à jouer sans prêter attention à personne. Et moi, je commençais à me sentir vraiment mal.

Quand l’hôtesse est revenue avec le chariot, la mère a de nouveau essayé de refuser à ma place :

— Ne lui donnez rien, s’il vous plaît. Notre fils a des troubles sensoriels, il pourrait se mettre à pleurer.

À ce moment-là, j’ai dit d’une voix calme mais ferme :

— Je suis diabétique de type 1. Si je ne mange pas maintenant, mon état peut se dégrader rapidement. J’ai besoin de manger — immédiatement.

Un silence s’est installé. L’hôtesse m’a aussitôt apporté ce que j’avais demandé. Certains passagers ont échangé des regards. L’un d’eux m’a adressé un signe de tête compréhensif.

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— Tout le monde a ses difficultés, a dit la femme. Vous pourriez faire preuve d’empathie.

— Votre enfant joue à la tablette, mange des bonbons et ne remarque personne — ai-je répondu. L’empathie, c’est respecter la santé des autres, pas la nier.

Après cela, ils ne sont plus intervenus. J’ai pu manger tranquillement, ma glycémie s’est stabilisée, et le reste du vol s’est déroulé sans incident.

Plus tard, la mère a de nouveau tenté de m’expliquer les « particularités » de son fils, mais je lui ai répondu avec douceur et respect :

— Vous avez le droit de veiller sur votre enfant. J’ai le droit de veiller sur ma santé. Si vous pensez que c’est trop difficile pour votre fils de voyager avec d’autres passagers — peut-être devriez-vous réserver toute une rangée ou envisager un vol privé.

Cette situation m’a rappelé quelque chose d’important : défendre sa santé, ce n’est pas un manque de politesse — c’est une nécessité. Même si une maladie ne se voit pas, elle est bien réelle. Et personne n’a le droit d’exiger que l’on mette en danger son bien-être pour le confort d’un autre.

Que chacun s’en souvienne : la santé de quelqu’un est toujours plus importante que le confort temporaire des autres.